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Japon : notre carnet de voyages

La découverte du Japon a été l’une de nos expériences de voyage les plus marquantes. Nous étions tous les deux à la fois inspirés, déroutés, enchantés et fascinés. Notre premier séjour nous a tellement aimantés que nous avons choisi cette destination l’année suivante pour notre voyage de noces. Plusieurs années après, nous avons toujours le même plaisir (mêlé de nostalgie, il faut l’avouer) à nous replonger dans nos souvenirs de voyages. 

Le Japon est si riche et diversifié qu’il nous parait impossible de le réduire à une série d’ambiances, d’expériences et de lieux. Nous avons sélectionné ceux qui nous ont le plus marqués, comme si nous feuilletions l’album photos de nos souvenirs.

Voici nos impressions de voyage, nos coups de cœur et nos découvertes insolites (en dehors des parcours touristiques classiques), des conseils pratiques, un lexique de mots utiles en japonais et des recommandations de lectures.

Nos impressions de voyage

Avant d’aller au Japon, toutes les spécificités de l’archipel nous attiraient : l’esthétique, la culture, l’ambiance, la gastronomie… Nous nourrissions notre curiosité de reportages, de romans et de films. Lost in Translation (avec Scarlett Johansson et Bill Murray) résume parfaitement la sensation de flottement et de vertige que nous avons vécue à notre arrivée à Tokyo. Ce phénomène est certainement lié aux 12 heures de vol, aux 7 heures de décalage horaire avec la France et au dépaysement culturel provoqué par l’arrivée dans la capitale. Cette perte de repères doit être encore plus prégnante depuis les États-Unis, comme en témoigne les deux protagonistes du film réalisé par Sofia Coppola.

Nous recherchions cette sensation, nous avons vécu ce vertige et nous nous le sommes pleinement approprié. Vivre Tokyo sans être totalement conscient ou connecté à la réalité est une claque pour les sens. Notre corps et notre esprit sont assaillis par un afflux de couleurs, de lumière, de sons, d’odeurs. Les bâtiments sont démesurés, les trottoirs et les sites touristiques majeurs grouillent de monde. Complètement fascinés, nous ne pouvions pas nous empêcher de regarder cet autre monde bouche-bée. Imbrication de dizaines de villes et de quartiers, Tokyo est multiple et déroutante. Nous avons rapidement compris qu’il fallait nous laisser porter par ce tourbillon. 

Lors de nos deux arrivées à Tokyo, nos chambres d’hôtel, dans le quartier de Shimbashi, donnaient une vue plongeante sur l’activité de la mégalopole en contrebas : le ballet incessant des Shinkansen (trains à grande vitesse), des voitures et des piétons nous donnait l’impression de contempler une fourmilière géante, une ville miniature.

Il nous suffisait de descendre de plusieurs dizaines d’étages pour faire partie nous aussi de cet ensemble, pour en être acteurs à notre tour. Malgré l’agitation perpétuelle de la ville, il y a toujours un temple ou un sanctuaire à proximité pour ralentir le rythme, contempler, méditer. La possibilité de se ressourcer au calme n’est jamais loin, même en pleine ville.

Malgré la barrière de la langue et l’image réservée que les Japonais peuvent avoir parfois, nous avions en permanence la sensation d’être en sécurité. Les Japonais que nous avons rencontrés étaient tous curieux, avenants et prêts à nous aider en cas de problème. Nous n’avons jamais ressenti d’animosité à notre égard.

Le Japon ne peut pas seulement être considéré comme un pays. Il est une civilisation, une culture, une philosophie de vie et une manière singulière d’appréhender le monde et les éléments. Tour à tour, il attire, fascine, surprend et déroute. Il ne se laisse jamais totalement apprivoiser.

Ses ambivalences et ses contrastes extrêmes font aussi son charme. Les Japonais sont à la fois excentriques et discrets, ordonnées et disciplinés. L’omniprésence des technologies, jeux vidéo, jeux d’argent (pachinko et paris) ou du karaoké contrastent avec celle de la spiritualité et du respect. 

L’archipel ne se résume évidemment pas à Tokyo. Il est si vaste, si riche et diversifié qu’une vie ne suffirait pas à tout explorer.

Au départ des grandes villes, depuis le Shinkansen, le paysage défile à grande vitesse devant nous. Nous craignons de fermer les yeux et de manquer quelque chose : des rizières géométriques d’un vert intense alternent avec des montagnes arrondies, des temples ou des sanctuaires, des sommets pointus, des villages charmants, des vues sur mer. En tant qu’insulaires, les Japonais ont un rapport très particulier avec l’eau, encore plus visible dans les petits villages à l’écart des grandes villes.

La campagne japonaise offre une autre facette : une respiration authentique, préservée et apaisante. Les habitants ont une autre manière d’appréhender leur quotidien que dans les grandes villes. Nous repensons aux sourires des commerçants sur des marchés bordés par un torrent. Nous voulions discuter avec les habitants. Mais comment faire avec la barrière de la langue ? Bien souvent, quelques gestes, quelques mots en japonais suffisaient pour nous comprendre. 

En dehors des villes, la lumière aussi est particulière. Elle change au fil de la journée et des saisons. Elle est plutôt chaude et éclatante à la mer, plutôt douce et voilée en montagne, et en forêt, chaque rayon du soleil darde entre les arbres. Les promenades en forêt ou dans certaines campagnes nous ont plongés dans l’univers des films de Hayao Miyazaki et du Studio Ghibli.

La gastronomie japonaise fait aussi partie du dépaysement. Beaucoup de sushi, sashimi, gyoza, ramen, soba, okonomiyaki, onigiri, yakitori, que nous avons dégustés au Japon n’ont rien en commun avec ceux proposés par des restaurants qui se disent japonais en Europe. La cuisine japonaise est bien plus subtile, diversifiée et goûteuse. Nous nous sommes surpris à essayer des plats que nous ne goûterions jamais chez nous. Le Japon a aiguisé notre appétit et notre curiosité culinaire.

Lors de notre premier voyage, nous n’avions pas été séduits par Kyoto que nous avions identifié comme trop touristique, trop fréquentée, malgré un patrimoine parfaitement préservé. Nous avons pris le temps de la redécouvrir en dehors des sentiers battus, lors de notre deuxième séjour. Et la magie a opéré.

Nous avons évité les périodes de forte affluence et décidé de nous concentrer sur des quartiers et monuments connus, mais moins prisés par les circuits touristiques. Nous avons pris le temps d’explorer la ville à pied, flâner dans les ruelles traditionnelles, l’esprit ouvert, en nous imprégnant de l’ambiance.

C’est aussi l’une des forces de l’archipel : nous inviter à avoir un nouveau regard et à ne pas rester sur une mauvaise première impression.

Le Japon est souvent assimilé à un pont entre des traditions séculaires et une modernité trépidante. Lors de nos voyages dans l’archipel, nous avons aussi été marqués par une autre dualité. Passer subitement de l’agitation des points névralgiques d’une mégalopole à la sérénité d’un jardin zen ou d’une ruelle déserte est un contraste saisissant. La possibilité de s’échapper en un instant du tumulte urbain n’est pas l’apanage du Japon, mais c’est par son intensité qu’elle diffère.

Chaque étape de nos voyages était comme une parenthèse. Nous étions souvent tiraillés entre l’envie de rester à un endroit et la volonté de découvrir ce que nous réservait la suite de notre itinéraire.

Cette destination nous a donné envie de refaire connaissance avec Strasbourg, nous (ré)imprégner de notre propre ville, la voir sous un autre angle comme des voyageurs en quête de nouvelles découvertes. Nos deux séjours au Japon ont modifié notre approche du voyage.

Chaque fois que nous explorons une nouvelle ville ou un nouveau pays, nous commençons par visiter les Incontournables, mais surtout nous recherchons des petits trésors en dehors des sentiers battus et nous prenons le temps de flâner pour nous imprégner de l’atmosphère des lieux.

Comme dans tous les couples, nous avons des goûts et des envies différentes. Mais nous avons toujours été parfaitement d’accord sur le Japon et nous sommes certains d’une chose, nous y retournerons un jour pour compléter les pages de notre album de souvenirs !

Nos coups de cœur

• Au Mont Koya : 

– Oku-no-In, l’atmosphère unique de ce vaste cimetière regroupant plus de 200 000 tombes à l’ombre d’une forêt d’immenses cèdres nous a profondément marqués. On vous en dit plus sur Oku-no-In ici

– le Torodo, pavillon aux 10 000 lanternes

• Dans la baie d’Hiroshima : 

– l’immense torii flottant de Miyajima (à marée haute) sur la mer intérieure de Seto, l’un des paysages iconiques du Japon 

– le sanctuaire shinto Itsukushima, l’un des plus vastes du Japon 

Ce site remarquable est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

• À Kyoto : 

– les ruelles du quartier de Gion, situées au cœur de la vieille ville, les habitations de Gion n’ont pas changé depuis des siècles.

Alors que les rues Ninenzaka, Sannenzaka et autour de la pagode de Yasaka sont très fréquentées, celles autour du canal Gion Shirakawa sont plus authentiques. 

Au hasard d’une ruelle, nous avions croisé une authentique Geisha en costume traditionnel. Au moment où nos regards s’étaient croisés, elle avait hoché la tête en signe de respect. Certainement soulagée que nous n’ayons pas sorti nos appareils photos pour immortaliser cette rencontre.

– Fushimi-Inari Taisha : ce sanctuaire shinto, vieux de plus de 1300 ans, est dédié à dédié à Inari, la divinité shintô du riz. Une enfilade d’environ 10 000 torii vermillon mène au sommet du Mont Inari.

Malgré la forte affluence, ce site est un incontournable de Kyoto.

• À Nara : 

– les temples de Tôdai-ji, la plus grande construction en bois du monde abrite une statue en bronze de Bouddha de 18 mètres de haut, datant du VIIIe siècle 

– le sanctuaire shinto Kasuga Taisha, dont le chemin d’accès est bordé de 2000 lanternes de pierres qui datent de plus de 300 ans.

 Le site est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

• À Kamakura, la statue de bouddha en bronze haute de 13 mètres est l’un des joyaux de l’ancienne capitale shogunale. Le bâtiment qui abritait la statue a été détruit à plusieurs reprises par des tempêtes et emporté par un tsunami à la fin du XVe siècle. Depuis, il est resté à l’air libre.

• À Naoshima : sur cette île dédiée à l’art moderne, les œuvres d’art, les bâtiments et la nature sont en harmonie. Les sculptures à pois de l’artiste Yayoi Kusama se fondent parfaitement dans le paysage. 

• À Osaka : 

– le temple Hozen-ji à la tombée de la nuit : un petit havre de paix à proximité de Dotonbori. La statue de Fudo-Myo est entièrement recouverte de mousse.

– le château de la fin du XVIe siècle (reconstruit plusieurs fois depuis) et le parc du château, véritable poumon vert de la mégapole

• À Tokyo : 

– le quartier autour de la gare de Shimbashi, l’animation nocturne, les nombreux néons et les étals des bouquinistes entourés de gratte-ciels.

– Asakusa : le contraste entre les immeubles modernes et le temple Senso-Ji, plus ancien temple bouddhiste de Tokyo.

Nos découvertes insolites

• À Kanazawa : le jardin Kenroku-en, connu comme l’un des 3 plus beaux jardins du Japon

• À Kurashiki : le quartier de Bikan, des canaux romantiques bordés de saules pleureurs. Une ambiance paisible pour une promenade au fil de l’eau

• À Kinosaki Onsen, le ryokan Nishimuraya Honkan. Nous avons passé une nuit dans cette auberge, construite il y a plus de 150 ans. Un havre de paix et de sérénité, agrémenté de deux jardins (zen et de promenade). Chambre à tatamis d’architecture Sukiya, shôjis (portes coulissantes en papier blanc), vues sur les terrasses boisées du jardin : une plongée authentique et raffinée dans la pure tradition japonaise. Nous avons profité d’un bain extérieur privatif, dormi sur un futon et dégusté un repas kaiseki (petits plats) avec entre autres de l’oursin, de l’ormeau, du crabe des neiges, du bœuf de Tajima et d’autres mets que nous n’aurions jamais essayé en Europe. 

• À Kyoto :

– le jardin sec du temple Komyo-in : la sérénité qui émane du positionnement des pierres, des courbes dessinées dans le gravier et de la végétation environnante est propice à la contemplation et à la méditation.

En sortant du temple, nous nous sommes arrêtés dans ce que nous avons surnommé « un petit trou dans le mur », un minuscule restaurant tenu par une femme très âgée et souriante qui ne parlait pas un mot d’anglais. Elle irradiait de respect, de gentillesse et de vitalité. Des clients précédents avaient eu la gentillesse de lui écrire quelques explications en anglais sur des pancartes afin que des étrangers puissent profiter de sa cuisine. Malgré la barrière de la langue, nous avons été très bien accueillis et nous nous sommes régalés d’un succulent poulet teriyaki sur un lit de riz, accompagné de tsukemonos (pickles japonais) faits maison. Un délice ! 

– le quartier du saké (Fushimi) : quartier traditionnel des distilleries de saké, le long de la rivière Horikawa, dont l’eau serait l’une des plus pures du Japon.

Des boules de cèdres suspendues à la porte des maisons indiquent les brasseries : accrochées au début de la saison du brassage, au fur et à mesure qu’elles changent de couleur, on suit l’évolution du processus de maturation du saké. 

–  Sanjusangendo : ce temple héberge 1001 statues de la déesse Kannon, déesse de la compassion. Les photos et les vidéos ne sont pas autorisées dans la salle des statues, ce qui incite au recueillement et à la contemplation. 

• À Takamatsu : le jardin Ritsurin, un écrin de verdure de 75 hectares qui demeure inchangé depuis l’ère Edo (XVIIe siècle)

• À Tokyo : 

– Monzen Nakacho, un quartier japonais traditionnel en plein cœur de la ville, lieu de naissance du sumo, et le temple bouddhiste Fukagawa Fudo-Do où nous avons assisté à une cérémonie traditionnelle

– le temple Zojoji (à proximité de la Tokyo Tower) et le parc Shiba (4th block) qui donne sur la tour

Conseils pratiques

• Si vous voyagez en individuel, prévoyez un mini-routeur wifi (pocket wifi). Google Maps est très pratique et efficace pour vos déplacements.

• Au Japon, la règle générale est de ne pas importuner les autres. Évitez de vous moucher bruyamment en public. Les Japonais sont peu démonstratifs. Ne vous embrassez pas en public. Se tenir la main est de plus en plus accepté. Évitez aussi de crier en public et de parler au téléphone dans les transports en commun. En général, les Japonais ne boivent pas et ne mangent pas en marchant. Pour boire ou manger, asseyez-vous plutôt sur un banc ou mettez-vous de côté. Les poubelles sont rares au Japon. Ne laissez pas vos déchets, emportez-les et jetez-les plus tard.

• Avant votre arrivée, pensez à acheter plusieurs adaptateurs pour vos prises électriques (téléphone, terminal wifi, chargeur de batterie d’appareil photo…).

• Prévoyez également suffisamment d’argent liquide. Au Japon, les cartes de crédit sont moins utilisées qu’en France. La carte Suica peut être utilisée comme moyen de paiement dans les konbini et dans de nombreux taxis. La carte est aussi disponible comme application.

• Pour vos déplacements :

en transports en commun : optez pour une carte rechargeable Suica (valable dans de nombreuses villes du Japon). Elle vous évitera de payer chaque trajet individuellement. Pensez à la valider à chaque passage (à l’entrée et à la sortie). Si vous ne trouvez pas de borne à la sortie, demandez à l’agent du guichet JR qu’il valide votre sortie. La carte peut être rechargée aux stations de métro.

– en train : si vous prévoyez de prendre plusieurs fois le train pendant votre séjour, optez pour le JR Pass (à acheter avant votre arrivée au Japon). Le pass est rentabilisé après un trajet Tokyo-Kyoto par exemple. Il est valable pour de nombreux trajets à bord des trains JR (Japan Rail) et aussi de certaines lignes de métro JR. Les Japonais se rangent en fil dans leur ordre d’arrivée sur les quais du métro et du train. Suivez le mouvement.

– en taxi : munissez-vous de la transcription japonaise précise de l’adresse de votre destination (votre chauffeur ne parlera pas forcément anglais).

Laissez le chauffeur s’occuper de l’ouverture et de la fermeture des portes du taxi.

• Pour vos repas :

– Vous pourrez trouver dans les konbini (petites superettes ouvertes tous les jours et en continu) des plats frais qui conviennent très bien à nos goûts occidentaux. Les prix sont moins élevés que dans les restaurants et cafés. Nous vous conseillons d’essayer les inarizushi (riz sushi dans une fine poche de tofu frit) ou différents onigiri (boules de riz fourrés dans une feuille d’algues nori).

– Vérifiez bien au préalable le prix des boissons (y compris les softs) dans les restaurants et les cafés. Si vous n’êtes pas vigilants, vous pourrez vite dépenser 700 à 800¥ (soit plus de 6€) par boisson. Profitez des boissons gratuites (thé ou eau) mises souvent à disposition sur votre table ou achetez vos softs soit aux konbini, soit aux distributeurs disponibles partout.

– Dans les restaurants et cafés, les prix des plats et boissons peuvent être indiqués hors taxes.

Quelques mots utiles en japonais

Voici une sélection de mots en japonais pour faciliter vos échanges (les transcriptions japonaises sont indiquées pour une prononciation à la française) :

• Arerugui dess : c’est une allergie
• Arigato gozaïmass ! : merci beaucoup !
• Daïjobudess : non merci (exprimé de manière polie. Littéralement : « ça va »)
• Eego ? : anglais (parlez-vous anglais ?)
• Furansu : France
• Furansugo : français
• Haï : oui
• Konichiwa ! : bonjour !
• Konbanwa ! : bonsoir !
• Ohaïyo gozaïmass : bonjour ! (le matin)
• Oïchidess : c’est délicieux ! (pour un repas)
• Onegaïchimass : s’il vous plait
• Sumimasen : pardon/excusez-moi !
• Tchotto : selon le contexte, un peu (associé au signe du pouce et de l’index que nous faisons pour signifier un peu) ou c’est difficile (sous-entendu non, si exprimé après un son aspiré par les dents)
• Toïre wa doko deska ? : où sont les toilettes ?
• Wakarimasen : je ne comprends pas
• Werudan : bien cuit, pour la cuisson des brochettes yakitori notamment. Les japonais mangent en général les brochettes de poulet rosées. Dérivé du ‘well done’ anglais.

Recommandations de lecture

Il est des livres que l’on achète simplement pour les avoir, pouvoir les toucher, les ranger dans une bibliothèque, sur les marches d’un escalier ou les empiler sur une table de chevet. Les Japonais appellent cette pratique tsundoku. Voici quelques lectures qui nous ont permis de préparer notre voyage et de mieux appréhender la culture et la philosophie japonaises.

• CHRONIQUE JAPONAISE, Nicolas Bouvier (éd. Petite Bibliothèque Payot)

• LA PAPETERIE TSUBAKI, Ito OGAWA (éd. Philippe Picquier)

• LE RESTAURANT DE L’AMOUR RETROUVÉ, Ito OGAWA (éd. Philippe Picquier)

• CONTES D’UNE GRAND-MÈRE JAPONAISE, réunis et racontés par Yveline Féray (éd. Philippe Picquier)

• LES QUATRE SAISONS DE KYÔTO, Kaii Higashiyama (éd. Seuil)

• COMME UNE FEUILLE DE THÉ À SHIKOKU, Marie-Edith Laval (éd. Le Livre de Poche)

8 réponses sur « Japon : notre carnet de voyages »

Strafari donne vraiment envie de voyager. C’est bien présenté, c’est concret et cela fait aussi rêver.
J’aime beaucoup le style des articles: simple, clair, efficace, sans blabla inutile. Pour autant ce n’est pas froid du tout : en lisant , j’entends la voix de l’ami qui me parle.

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Merci beaucoup Eva, c’est exactement ce qu’on recherche ! Tant mieux si on te fait rêver, c’est parfait. Merci infiniment pour ton commentaire qui nous fait chaud au cœur

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