Strasbourg insolite

Strasbourg regorge de contes et légendes, de trésors cachés, de découvertes insolites et de détails architecturaux insoupçonnés. Pour vous permettre d’explorer la ville autrement, nous vous révélons notre sélection (classée par quartier) :

Quartier de la Cathédrale

• La Cathédrale dans la ligne de mire d’un obus (12 place de la Cathédrale) : un obus datant du bombardement de 1870 est encastré dans la façade de l’Hôtel Cathédrale.

• Statues remarquables de la Cathédrale : lors de votre visite de l’intérieur de la Cathédrale, essayez de trouver la statue du chien du prédicateur Geiler (sur la chaire), celle de l’homme qui porte tout le poids de la Cathédrale sur son dos (au bas du pilier nord du transept), celle d’un paysan changé en pierre accoudé à une balustrade qui contemple l’Horloge astronomique (dans le transept sud, en hauteur, à gauche du mur est).

• Les anciennes enseignes de magasins : rue des Orfèvres, place de la Cathédrale, rue du Chaudron.

• La cour intérieure 24 rue des Orfèvres mène à des immeubles du XIVe au XVIIe siècle et à la librairie de l’Armateur, dédiée aux livres rares, anciens et modernes.

Le « Vent du Diable » (place de la Cathédrale) : cette légende explique pourquoi le vent souffle presque en permanence autour de la Cathédrale. On vous en dit plus ici

• Le pilier mesureur de ventre, « Büchmesser » (10 place de la Cathédrale) : ce pilier en grès rose servait comme gabarit pour mesurer la bedaine des bourgeois. On vous en dit plus ici

• La vitrine du magasin d’antiquités Richard (quai au Sable) : un véritable cabinet de curiosités.

Petite France

Le pont tournant : le pont du Faisan tourne pour laisser passer alternativement les bateaux-promenade et les piétons.

• Les anciennes glacières de Strasbourg (5 rue des Moulins) : la Petite France a abrité de 1897 à 1990 une usine de fabrication de pains de glace utilisés par les restaurateurs, les brasseurs et les particuliers. Rendue inutile par l’apparition des réfrigérateurs domestiques, l’usine a été reconvertie en hôtel de luxe. La machinerie des anciennes glacières, dont les énormes roues dentées à pignon oblique métallique, est encore visible au sous-sol de l’hôtel Régent-Petite France. Visite sur réservation lors des Journées européennes du patrimoine.

• Un arbre remarquable de plus de 350 ans (2 quai de la Bruche) : le platane à feuilles d’érable, qui déploie ses larges branches au bord de l’Ill, aurait été planté en 1667. La circonférence de son tronc est impressionnante : elle atteint 4,5 mètres ! Âgé de plus de 350 ans, ce vénérable platane est l’un des plus vieux arbres de Strasbourg.

Les statues de la Cathédrale à l’intérieur du Barrage Vauban (place du Quartier Blanc) : le Musée de l’Œuvre Notre-Dame conserve et stocke à l’intérieur du Barrage Vauban les statues de la Cathédrale qui ont été remplacées. Bien que parfois abimées, elles sont des témoignages du patrimoine strasbourgeois.

• Le lion croqueur de gouttière (sur le quai en contrebas du pont Saint-Martin) : sur la façade rouge de l’école Saint-Thomas, une sculpture en grès rose représentant un lion la gueule entrouverte semble croquer une gouttière.

• Une petite maison au style original (quai du Woerthel) ou plutôt 2 demi-maisons parmi les maisons plus traditionnelles de la Petite France.

Quartier de la Neustadt

La Maison égyptienne (10 rue du Général Rapp) : cette maison mêle l’Art Nouveau à une interprétation idéalisée de l’art de l’Egypte ancienne. On vous en dit plus ici

• Le visage de l’Empereur Guillaume II orne la grille en fer forgé, de part et d’autre du Palais du Rhin (place de la République). Le Palais du Rhin est un ancien palais impérial allemand, commandité par l’Empereur Guillaume Ier et inauguré par son petit-fils l’Empereur Guillaume II.

L’aula du Palais Universitaire (9 place de l’Université) : accessible aux heures d’ouverture de l’Université.

L’escalier géométrique de la BNU (6 place de la République) : l’escalier de la Bibliothèque Nationale et Universitaire est visible depuis l’accueil au centre du bâtiment, en regardant vers la verrière.

Le Jardin botanique (28 rue Goethe) : le jardin botanique de Strasbourg abrite aujourd’hui plus de 6 000 espèces de plantes. On vous en dit plus ici

La Fontaine de Janus (square Markos Botzaris) : cette fontaine a été conçue en 1988 par le dessinateur et illustrateur Tomi Ungerer. On vous en dit plus ici

Centre-ville

• La rue Sainte-Madeleine : une petite rue charmante, végétalisée et décorée dans le cadre d’un projet participatif.

• Le rempart médiéval (place Sainte-Madeleine) : l’un des derniers vestiges du troisième agrandissement de la fortification de Strasbourg réalisée en 1228.

• La rue du Jeu-des-Enfants : une rue devenue piétonne, végétalisée et mise en couleur. On vous en dit plus ici

• La Cour du Corbeau (6-8 rue des Couples) : une bâtisse du XVIe siècle, rénovée entre 2007 et 2009.

La statue de l’Homme de fer (2 place de l’Homme de fer) : la place de l’Homme de fer doit son nom actuel à la statue grandeur nature d’un sergent de patrouille municipale en armure qui servait d’enseigne à la boutique d’un forgeron d’armes au XVIIIe siècle.

• L’église Saint-Pierre-le-Jeune (place Saint-Pierre-le-Jeune) : cette église protestante, qui a traversé les siècles, comporte des parties romanes, gothiques et néo-gothiques. À découvrir : les fresques néo-gothiques de la nef, l’arcade gothique du jubé, le chœur baroque et le cloitre roman. La visite de l’église Saint-Pierre-le-Jeune est libre et gratuite, sauf pendant les offices.

Le plus vieux vin du monde (1 place de l’Hôpital) : cave voûtée de 1200 m², la Cave des Hospices civils est le témoin de la place du vin dans l’histoire hospitalière de Strasbourg. La galerie des foudres présente plus d’une cinquantaine de pièces en chêne encore en usage et plusieurs foudres historiques datant des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles. L’un d’entre eux contient encore du vin de 1472, le plus vieux du monde en tonneau.

La fresque murale d’une maison de la Renaissance rénovée (9 rue Sainte-Hélène).

• Le coq des DNA chante à midi (17 rue de la Nuée Bleue) : chaque jour à midi, le coq perché au-dessus de l’horloge du siège des DNA (le quotidien de Strasbourg) chante trois fois. Une poule sur son nid, située juste en face, lui répond et pond des œufs en or. Comme un petit air de ferme en plein centre-ville !

La cour intérieure au 120 Grand rue donne sur un hôtel particulier, construit au début du XVIe siècle. Une belle découverte lorsque la porte cochère à côté de la librairie Quai des Brumes est ouverte.

Un ours monumental (5 rue du Noyer) : depuis 2015, un ours géant veille sur la rue du Noyer. Installée sur la façade d’un ensemble immobilier, cette sculpture mesure 5 mètres de large, de haut et de long. Elle a été réalisée en polystyrène avec une armature métallique et recouverte de résine par deux anciens étudiants des Arts Décoratifs de Strasbourg, Antoine Halbwachs (graveur et sculpteur) et Christophe Wehrung (artiste peintre et sculpteur). Cet ours géant est un clin d’œil à l’ancien nom de la rue : elle s’appelait « ruelle de l’Ours » (Bärengesselin) au XVIIIe siècle puis « rue du Petit Ours » entre 1816 et 1823.

• La façade de l’École Supérieure des Arts Décoratifs (1 rue de l’Académie) : cette façade Art Nouveau illustre les matières enseignées à l’École. 

• La maison de Goethe (36 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) : Johann Wolfgang von Goethe séjourna rue du Vieux-Marché-aux-Poissons en 1770 et 1771.

Quartier européen et Orangerie

• L’église orthodoxe de Tous-les-Saints (16 rue du Général Conrad) : un joyau aux teintes pastels entre le parc de l’Orangerie et le Rhin.

• Des pans originaux du Mur de Berlin (allée des Droits de l’Homme) : quatre pans originaux du Mur de Berlin sont positionnés sur le parvis de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Ces pans ont été peints par Thierry Noir, qui fut en 1984 le premier artiste à peindre sur le Mur, alors que c’était encore interdit. 

• Le boulevard des cigognes : les cigognes se plaisent à Strasbourg. Plusieurs dizaines de nids sont installés sur les arbres tout le long du boulevard du Président Edwards, en lisière du parc de l’Orangerie. Les couples sont encore plus nombreux à la période de reproduction, en mars-avril.

L’hémicycle du Parlement Européen (7 place Adrien Zeller) : il est possible de visiter (sans réservation), l’hémicycle du Parlement Européen. La visite dure environ 1 heure. 

• Le square du Tivoli-Tomi Ungerer (avenue Schutzenberger, en face du Palais de la Musique et des Congrès) : lorsque ses cerisiers sont en fleur, ce paisible parc de quartier offre une échappée onirique au Japon, à la période du sakura

• Le pont de la Protestation : le nom de ce pont vient de la protestation de l’Assemblée Nationale à Bordeaux contre l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine pendant la Deuxième Guerre Mondiale. On le reconnait à ses colonnes ioniques.

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