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Ouzbékistan : notre voyage sur la Route de la Soie

Nous rêvions depuis de nombreuses années d’aller en Ouzbékistan. Explorer ce vaste pays d’Asie centrale, découvrir ce carrefour de cultures et de traditions, rencontrer ses habitants. Voir ses trésors architecturaux – mosaïques de bleus – et ses villes de légende, comme Samarcande ou Boukhara. Marcher dans les pas des caravaniers de la Route de la Soie. La réalité a dépassé nos attentes.

Introduction 

L’Ouzbékistan est un joyau méconnu au cœur de l’Asie centrale. Il fait partie de ces pays que l’on a souvent du mal à positionner sur une carte. L’Ouzbékistan est entouré par le Kazakhstan (au nord), le Kyrgyzstan et le Tajikistan (à l’est), le Turkménistan (au sud-ouest) et l’Afghanistan (au sud-est). Il s’étend sur près de 450 000 km2 et compte 36 millions d’habitants. 

Ses villes millénaires, ses grandes étendues de steppes et de déserts, ses montagnes imposantes et ses oasis fertiles tracent une géographie particulière. 

Samarcande, Boukhara, Khiva : ces noms évoquent des légendes lointaines et des rêves d’exploration. Témoins de siècles d’histoire, ces cités sont des trésors classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Grâce à son emplacement stratégique, l’Ouzbékistan était un carrefour sur la Route de la Soie. Cette route mythique doit son nom à la soie qui transitait entre la Chine et la Méditerranée. Bien plus qu’une voie commerciale, elle favorisait les échanges non seulement de marchandises (soie, épices, pierres précieuses, parfums, porcelaines, thé, papier), mais aussi de cultures et d’idées entre les peuples d’Asie.

Les influences de différentes civilisations (dont perse, arabe, turque, mongole et russe) ont façonné la culture ouzbèke, créant une mosaïque fascinante. Ces traditions séculaires et cet artisanat perpétuent l’héritage d’une civilisation étonnante.

Mais l’Ouzbékistan est bien plus qu’un musée à ciel ouvert. L’hospitalité de ses habitants rend la découverte mémorable et authentique.

Le pays ne reste pas figé dans son passé glorieux. Il se tourne progressivement vers la modernité. Tachkent, la capitale, incarne cette évolution, associant patrimoine historique et vision progressiste.

Voyager en Ouzbékistan est une invitation à la découverte, à la contemplation de merveilles d’un autre temps. Un périple empreint de dépaysement et d’introspection où le passé et le présent se rencontrent pour créer une expérience inoubliable que nous voulions partager avec vous. 

Une mosaïque de bleus

La couleur bleue exerce sur nous deux une attraction inexplicable et nous apporte un sentiment de plénitude. C’est l’un de nos points communs. L’Ouzbékistan recèle une profusion de perles architecturales qui subliment les nuances de bleu. Les coupoles azur ou turquoise, les détails de nombreuses mosaïques, les contrastes subtils entre les tons ocre des façades et les bleus des céramiques nous ont hypnotisés et ont éveillé en nous des émotions intenses.

Tachkent

La capitale est le point de départ idéal pour explorer l’Ouzbékistan. Cette métropole cosmopolite de près de 3,5 millions d’habitants mêle trésors culturels, héritage soviétique, parcs arborés et gratte-ciel modernes. Même si elle a été en grande partie reconstruite après le tremblement de terre de 1966, certaines parties ont été préservées. 

Nos coups de cœur 

Le complexe Khast Imam 

L’ensemble Khast Imam regroupe le mausolée Bakr Kaffal Chachi datant du XVIe siècle, la medersa Barak Khan (XVIe siècle) et la mosquée Tilla Cheikh (XVIIIe siècle) où serait conservé le plus ancien Coran au monde (VIIe siècle). Pendant notre visite, notre attention a soudain été attirée par l’appel à la prière qui s’élevait et résonnait entre les coupoles turquoise.

Le bazar de Chorsu

Le plus ancien et vaste marché couvert de Tachkent et le plus important d’Asie centrale se dévoile sous une coupole verte. Ce bazar traditionnel, vibrant et coloré offre une expérience sensorielle unique où les couleurs et les odeurs s’entremêlent.

Des étals débordant de fruits et légumes frais, de pyramides d’épices, de viande, de pains et de gâteaux composent un véritable labyrinthe. Ce bazar est une immersion authentique dans la vie quotidienne ouzbèke.

Un homme nous croise avec un plateau rempli de pains posé en équilibre sur sa tête. Un maraîcher écrase une grenade gorgée de jus sur un pressoir en métal. Une vendeuse de nouilles dévoile sa dentition en or lorsqu’elle sourit à une cliente. Un très grand boucher nous présente de la main les pièces de viande de sa vitrine en déclarant fièrement : « BEEF ! » 

À l’extérieur du grand dôme, deux garçons sont assis dans une charrette métallique. Un troisième la transforme en voiture de course, en la remuant dans tous les sens et en faisant de grands bruits de moteur.

Khiva

Khiva est un ancien comptoir sur la Route de la Soie. Protégée par une muraille en pisé (mélange de terre et de paille de riz), elle était la dernière escale des caravaniers de la Route de la Soie avant la traversée du désert en direction de la mer Caspienne. Cette cité musée est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.

Nos coups de cœur 

La vieille ville fortifiée 

Itchan Kala, la ville médiévale est entourée de remparts imposants (XVIIIe siècle). Ces fortifications, constituées de murs crénelés couleur sable, atteignent une hauteur d’environ dix mètres. L’intérieur de la vieille ville très bien conservée dévoile un dédale labyrinthique de rues pavées, ponctuées de mosquées, medersas, mausolées et d’autres constructions historiques. L’absence de voiture nous transporte hors du temps. La Cité mystérieuse recèle de nombreux secrets : les plus belles mosaïques sont toujours dissimulées dans des cours intérieures.

Les odeurs d’encens se mêlent à celles des chachliks (brochettes de viande marinée, grillées au feu de bois). Dans les rues et les cours, des étals sont remplis de magnifiques étoffes en soie et soie-coton, de gants ou bonnets en laine de chameau, de chapkas touffues en mouton et de de broderies traditionnelles. L’ocre des murs contraste avec le bleu des coupoles et des motifs des mosaïques. La lumière du crépuscule ajoute des notes poudreuses.

Kalta Minor

Le « minaret court » (XIXe siècle) est l’un des symboles de Khiva. Il devait à l’origine être le minaret le plus élevé d’Orient, avec une hauteur de 70 mètres. Les travaux ont été interrompus alors qu’il avait atteint 29 mètres. La structure est couverte de briques vernissées turquoise, azur et de faïences.

Le minaret Islam Khodja

Le minaret Islam Khodja (1910) est l’une des constructions les plus récentes de la ville fortifiée. Minaret le plus haut de Khiva (44,5 mètres), il se distingue par sa forme élancée et ses anneaux colorés qui rétrécissent vers le sommet. La lumière de l’aube le met particulièrement en valeur.

La coupole du mausolée de Pakhlavan Makhmoud

Cette coupole bleu persan (XIXe siècle) avec un tambour en arabesques bleues et blanches est saisissante.

Le harem Tash-Khauli

Cinq iwans à simple colonne donnent sur une longue cour intérieure. La décoration de cet ensemble (XIXe siècle) est très fine : majoliques, colonnes de bois ciselé, plafonds peints de motifs géométriques.

Nous avons profité dans ce cadre enchanteur d’un concert de musique traditionnelle donné par une famille de musiciens et jeunes danseuses.

Boukhara

Boukhara est dotée d’un riche patrimoine historique. Avec environ 2000 mosquées et 500 medersas, dont 140 sites classés à l’UNESCO, elle est l’un des exemples les plus authentiques de ville médiévale en Asie centrale.

Nos coups de cœur 

Le complexe Poy Kalon 

Véritable joyau architectural, le complexe Poy Kalon combine art arabe, turc et persan. Cette place monumentale réunit une grande mosquée (XVIe siècle), une medersa (XVIe siècle) et un minaret élancé (XIe siècle). Kalon signifie grand en tadjik et en persan.

La mosquée Kalon est la plus grande mosquée d’Asie centrale après Bibi Khanym à Samarcande. Il y règne une atmosphère de calme, de spiritualité et de recueillement.

Elle offre d’incroyables perspectives depuis différents angles. Nous sommes restés un long moment à contempler les points de vue depuis la cour intérieure de la mosquée.

• Vers l’est, la finesse des motifs du pishtak (portail), les nuances turquoise des deux coupoles de la medersa et la splendeur du minaret.

• Vers l’ouest, un mûrier et la gigantesque coupole turquoise de la mosquée qui repose sur un tambour couvert d’un liseré bleu nuit et sable et de versets du Coran. 

Ce site nous a tellement marqués qu’après l’avoir visité le matin, nous y sommes retournés l’après-midi.

Haut de 47 mètres, le minaret Kalon était certainement l’édifice le plus élevé d’Asie centrale à l’époque de sa construction. Cette structure alterne les motifs géométriques en briques cuites, du sol au sommet.

Subjugué par la beauté du minaret, Gengis Khan décida de l’épargner lorsque son armée ravagea la ville. Il faut avouer que, malgré ses nombreux défauts, cette fois-ci cet homme avait du goût.

Le mausolée des Samanides 

Le mausolée des Samanides (IXe siècle) est un chef d’œuvre de l’art islamique. Il a été construit par Ismaïl Samani pour son père Akhmad. Avant l’arrivée de Gengis Khan, il avait été enseveli sous du sable pour éviter d’être détruit. Le stratagème avait fonctionné puisque Gengis Khan l’avait confondu avec des dunes.

Ce remarquable monument, restauré avec minutie, est aujourd’hui au cœur d’un parc arboré. La façade en briques de terre cuite ciselé, faites à base de lait de chamelle, de jaune d’œuf et de vin rosé, évoque un tressage délicat d’osier. Ce type d’architecture est très rare en Asie centrale.

Tchor Minor 

La petite medersa Tchor Minor (XIXe siècle) se distingue par son architecture singulière, marquée par 4 minarets élégants surmontés de coupoles azur. Jérôme trouve que cette medersa ressemble à un tabouret retourné. Les 4 minarets représentent les 4 villes ouzbèkes de la Route de la Soie : Boukhara, Khiva, Tachkent et Samarcande. 

La Citadelle Ark 

Forteresse aux remparts bombés (Ve siècle), que nous avons affectueusement surnommée la citadelle dodue, la Citadelle Ark est la plus ancienne construction de Boukhara encore visible aujourd’hui. Elle fut pendant plusieurs siècles la résidence des émirs de la cité. 

Les remparts de la citadelle offrent un point de vue exceptionnel sur les coupoles turquoise et le minaret du complexe Poy Kalon, idéal dans la lumière dorée de la fin d’après-midi. 

La mosquée Bolo-Khaouz

L’iwan de la mosquée Bolo-Khaouz (XVIIIe siècle) repose sur 20 piliers de bois sculpté. Les boiseries peintes sont parmi les plus belles d’Asie centrale. Au petit matin, les reflets dans le bassin qui borde la mosquée apportent de la sérénité et de la poésie.

Samarcande

Le nom « Samarcande » éveille à lui seul notre imaginaire, comme « Angkor » ou « Zanzibar ». Samarcande est un carrefour culturel depuis 2500 ans. Amir Temur (connu en Occident sous le nom de Tamerlan) en fit sa capitale au XIVe siècle, avec l’ambition qu’elle soit la plus belle ville du monde. Tamerlan était un émir conquérant du XIVe siècle et est considéré aujourd’hui comme un héros national. Classée à l’UNESCO, cette cité légendaire rayonne encore aujourd’hui par son héritage exceptionnel. 

Nos coups de cœur 

La place du Registan 

Nous avons découvert la place du Registan pour la première fois à la tombée du jour. Baignée d’une lumière douce, légèrement rosée, elle semblait être un mirage tout droit sorti d’un conte des Mille et Une Nuits.

Nous avions alors l’impression d’avoir perçu l’espace d’un instant ce que pouvaient ressentir les caravaniers de la Route de la Soie lorsqu’ils découvraient Samarcande et cette place, après avoir traversé un paysage aride pendant des semaines.

Le piaillement des martins-tristes, qui nichent dans les arbres autour de la terrasse qui domine la vaste esplanade, était si assourdissant qu’il couvrait les bruits humains, jusqu’à ce que des femmes diffusent de la musique traditionnelle tadjik-ouzbèke et se mettent à danser. 

La place du Registan attire aussi bien les locaux que les voyageurs du monde entier. Autour de nous, des Chinois, des Espagnols, des Américains, des Tadjiks, des Russes, des Italiens, des Turcs, des Ouzbeks… Stéphanie était certainement la seule Norvégienne à observer ce spectacle grandiose et hypnotisant.

Quelques minutes plus tard, l’éclairage s’est allumé. Sobres et bien équilibrées, avec des sous-tons de bronze et de vert, les illuminations plongent le site dans une autre dimension et subliment l’architecture des trois medersas.

Située au cœur de la ville, la place du Registan est un ensemble architectural emblématique de Samarcande et de tout l’Ouzbékistan.

Trois medersas parmi les plus anciennes au monde encadrent la place. Leur architecture, constituée de façades ciselées et de coupoles imposantes, témoigne de la grandeur des sciences, de la religion et de l’éducation à l’époque de leur construction. Les majoliques et mosaïques bleues sont impressionnantes.

Nous avons pris le temps de découvrir l’intérieur de chacune des trois medersas de la place.

À l’ouest, Oulough Beg (XVe siècle), du nom de l’un des petits-fils fils de Tamerlan, astronome, mathématicien et musicien, est la plus ancienne des trois medersas. 

En face, Cher-Dor (XVIIe siècle), qui porte des tigres, est singulière puisque son pishtak arbore des êtres vivants (tigres et biches), ce qui en principe est interdit dans l’art islamique.

Au centre, la mosquée-medersa Tilia Kari (XVIIe siècle), couverte d’or, porte bien son nom.

Dès l’entrée dans la mosquée, nous avons été émerveillés par son architecture intérieure somptueusement ornée de bleu nuit et de feuilles d’or et éblouis par son plafond en trompe-l’œil. Bien qu’il soit plat, il donne l’illusion d’une coupole en relief grâce à des structures en nid d’abeille surmontées d’un motif botanique en cercles concentriques. Nous sommes restés de longues minutes captivés par la richesse et la finesse de ce décor.

La nécropole Shah-i-Zinda 

La nécropole Shah-i-Zinda, du Roi Vivant (XIe-XIXe siècles), est un lieu de pèlerinage empreint de beauté et de spiritualité. Ce site remarquable se compose d’une succession de 550 mausolées ornés de carreaux émaillés turquoise, de motifs géométriques et d’inscriptions. Ils associent des techniques turques, arabes et iraniennes. La nécropole renferme certaines des plus belles céramiques du monde.

Gour Emir, le mausolée de Tamerlan

Mausolée grandiose, le Gour Emir (XIVe-XVe siècles) abrite le tombeau imposant de Tamerlan, de deux de ses fils et deux de ses petits-fils.

Les voutes majestueuses et la coupole nervurée, couverte de briques glacées bleues et de losanges dorés, sont impressionnantes. 

L’intérieur richement décoré est somptueux : jade et onyx, inscriptions en or et lazurite, stuc et céramique dorés, coupole ornée de décorations géométriques en or sur fond bleu.

Précurseur des sépultures mogholes, dont le célèbre Taj Mahal à Agra en Inde, ce mausolée impose le respect par sa splendeur et son importance historique.

L’Ouzbékistan est une fresque aux 1001 nuances de bleu à ciel ouvert. Peu de pays ont provoqué en nous autant d’émerveillement au quotidien (à part peut-être le Japon). La diversité de ses paysages, l’hospitalité de ses habitants, la richesse de son patrimoine avec une pincée de modernité en font un trésor qui mérite pleinement d’être exploré. 

Infos pratiques

Des informations utiles pour un séjour en Ouzbékistan :

Visa et passeport

• Si vous êtes ressortissant français, vous n’avez pas besoin de visa pour un séjour de moins de 30 jours en Ouzbékistan. Votre passeport doit être valable au moins 3 mois après la date de votre retour (informations : automne 2023). Pour un séjour supérieur à 30 jours, l’obtention d’un visa est obligatoire. Nous vous recommandons de vérifier ces conditions avant votre départ sur France Diplomatie.

• Si vous n’êtes pas ressortissant français, consultez l’ambassade de votre pays.

Décalage horaire

L’Ouzbékistan est sur le fuseau horaire GMT+5, soit +3 heures par rapport à la France en heure d’été et +4 heures en heure d’hiver. Lorsqu’il est midi à Paris, il est 15h en été et 16h en hiver à Tachkent.

Eau potable

L’eau du robinet en Ouzbékistan n’est pas potable. Prévoyez d’acheter de l’eau en bouteille et évitez les glaçons dans vos boissons.

Repas

Le plov est le plat national de l’Ouzbékistan. Ce pilaf d’Asie centrale est un repas de fête composé de riz aux épices avec de la viande de mouton et des légumes (principalement carottes, pois chiches et oignons), souvent agrémentés d’ail en chemise, de raisins secs, d’œufs de caille et de coings. 

Lors d’un voyage en Ouzbékistan, les plats servis dans les restaurants et les cafés varient en général entre chachliks (brochettes de viande), samsas (chaussons farcis à la viande), manty (ravioles à la vapeur), plov, soupe, nouilles et dimlama (sorte de pot au feu). 

Nous vous recommandons d’éviter les crudités et les fruits non épluchés.

Prises de courant

Les prises de courant sont similaires à celles que nous avons en Europe : 220 V, 50 Hz.

Argent liquide

Vous serez plus rapidement millionnaire en Ouzbékistan qu’en Europe. Au moment de notre voyage 1€ valait 13 000 Soums. Les distributeurs de billets disponibles dans les plus grandes villes facilitent l’accès à la monnaie locale. Certains commerçants acceptent les euros et les dollars.

Wifi

De nombreux hôtels et cafés disposent du wifi gratuit.

Culture et religion

L’Ouzbékistan est un pays majoritairement musulman. Les mosquées et les sites religieux sont ouverts aux touristes. Mais il est recommandé de s’habiller de manière respectueuse, en couvrant ses épaules et ses genoux, lorsque l’on visite un site musulman.

Climat

Le climat en Ouzbékistan est aride et continental, avec de grandes variations de température entre les saisons. Les périodes idéales pour visiter le pays sont le printemps (avril-juin) et l’automne (septembre-octobre) pour profiter de températures agréables. Évitez l’été, en raison des fortes chaleurs et l’hiver, marqué par des températures souvent négatives et la neige.

Souvenirs à rapporter

L’Ouzbékistan est célèbre pour son artisanat : foulards en soie ou laine de chameau, manteaux en soie ikat (soie à motifs traditionnels), céramique, broderie suzani (housses de coussins, sacs, nappes…), chapeaux (calottes) brodés traditionnels, couteaux et ciseaux, miniatures sur papier de soie. Négociez les prix dans les bazars locaux et les étales dans les medersas. Évitez les produits fabriqués en Chine.

Langues

Les langues majoritaires en Ouzbékistan sont l’ouzbek et le russe. L’anglais n’est pas beaucoup parlé à part par la population en contact avec les touristes. Connaître quelques mots et expressions en ouzbek facilite la communication avec les habitants. De plus en plus de personnes parlent français dans les villes touristiques. 

Lexique

Les transcriptions ouzbèkes sont indiquées pour une prononciation à la française. (kh est un son guttural)

• Bonjour ! : Assalam alaykoum

• Au revoir ! : Khaïr

• Merci ! : Rakhmat 

• Oui : ha

• Non : yoq 

• Je ne parle pas ouzbek, parlez-vous français/anglais : Men ozbekcha gapirmayman. Siz Fransuzcha/Inglizcha gaplashasizmi?

• D’accord/OK : yakhshe

• Comment tu t’appelles ? : Isming nima?

• Je m’appelle : mening ismim…

6 réponses sur « Ouzbékistan : notre voyage sur la Route de la Soie »

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