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Aurores boréales : temps fort de voyage

Nous avons vu notre première aurore boréale alors que nous venions de passer le Cercle polaire à bord de l’Express Côtier de Norvège. Ce spectacle exceptionnel nous a profondément marqués.

Voir des aurores boréales figurait en bonne place sur la liste de nos envies, au même titre que découvrir le Japon ou aller sur la Route de la Soie.

Au matin du troisième jour de notre voyage à bord de l’Express Côtier de Norvège, entre Bergen et le Cap Nord, nous avions passé le Cercle Polaire arctique. Nous étions à la bonne période (entre octobre et mars), au bon endroit (au nord du Cercle Polaire) et sur un bateau dont le nom, Nordlys, signifie « aurores boréales » en norvégien. Un bon présage !

L’appli My Aurora Forecast indiquait que dans la zone où nous nous trouvions, l’activité solaire et les conditions météo étaient favorables. La nuit était d’encre, la pollution lumineuse presque inexistante. Il ne restait plus qu’à attendre. Nous scrutions avidement le ciel depuis la coursive extérieure à tribord.

Soudain, une lueur est apparue. D’abord dans des tons légers, puis de plus en plus intensément. Notre première aurore boréale ! Elle illuminait le ciel de volutes verdoyantes et bougeait lentement, semblable à un voile émeraude porté par une légère brise.

Nous l’avons contemplée pendant de longues minutes avant qu’elle disparaisse, comme une illusion qui s’évanouit.

Même si nous étions conscients qu’il est impossible de dompter un phénomène naturel, il nous fallait renouveler l’expérience. Comment résister à cette beauté mystique ?

Le lendemain, dès la tombée du jour, fébriles et impatients, nous avions consulté frénétiquement l’appli et observions le ciel. Les aurores boréales sont des princesses farouches et exigeantes. Elle se montrent seulement la nuit, quand les conditions sont réunies : forte activité des vents solaires, ciel dégagé, pollution lumineuse réduite.

Ce soir-là était différent de la première fois, mais tout aussi impressionnant. Des sommets enneigés au clair de lune servaient de toile de fond à cette princesse qui se déployait devant nous sur l’horizon. Sa clarté vaporeuse semblait danser selon des mouvements élégants.

Fascinés, captivés, incapables de détourner le regard, nous nous étions longuement imprégnés de ce spectacle extraordinaire.

Cette aurore boréale et les suivantes ont exercé sur nous leur pouvoir d’attraction, leur force magnétique.

Observer ce phénomène naturel en conditions réelles est hypnotisant et enivrant. Le moment est magique, comme suspendu. L’expérience, addictive.

Découvrez aussi l’article complet sur notre voyage à bord de l’Express côtier de Norvège

4 réponses sur « Aurores boréales : temps fort de voyage »

Oui ça aurait été dommage mais c’est tout à fait possible! La météo dans le nord de la Norvège peut changer vite. Peu de temps après notre dernier voyage il y a eu de fortes tempêtes et le navire a du rester longtemps à quai à Bodø avec interdiction de sortir pour les passagers. Les membres de l’équipage avaient du mal à rester debout sur le pont et plusieurs on perdu leur casque, balayé par le vent. C’était une tempête à arracher des toits.

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Un vrai plaisir encore une fois de regarder votre reportage dans le grand nord !

Vous auriez de la matière pour écrire un beau livre avec tout ce que vous avez déjà publié sur internet – un peu à la manière de Sylvain Tesson…

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